Le modèle de cahier des charges "Intégration applicative hybride : IPaaS, microservices, API, connectivités" répertorie plus de 250 critères techniques pour faciliter la préparation de votre cahier des charges. Ce document vous guidera dans votre réflexion stratégique et vous aidera à comparer les fonctionnalités des différentes plateformes d'intégration applicative.
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Sommaire du cahier des charges Intégration applicative hybride
1. Plateforme d’intégration : principales caractéristiques
2. Développement de services
2.1. Développement graphique
2.2. Transformation des données
2.3. Debugging
3. APIs et Microservices
3.1. Gestion des microservices
3.2. Creation et management des APIs
3.3. Sécurité des APIs
4. Connectivité
4.1. Connectivité technologique
4.2. Connectivité SaaS & Cloud
4.3. Connectivité avec les réseaux on premise
4.4. Connectivité IoT
5. Exploitabilité
5.1. Topologies de déploiement
5.2. Intégration continue / Déploiement continu
5.3. Monitoring et logging applicatifs
5.4. Continuité d’activité
5.5. Gestion des utilisateurs
5.6. Cryptage des données
5.7. Localisation et Internationalisation
6. Services Support & Formation
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Concevoir un cahier des charges et comparer les éditeurs de plateformes d'intégration
Multiplication des applications sur site ou dans le cloud, partage d’informations avec les partenaires commerciaux et les clients, émergence des objets connectés… Les sources de données ne cessent d’augmenter au sein des organisations. Ce phénomène fait naître de nouveaux challenges en termes d’intégration : comment interconnecter un grand nombre de composants hétérogènes du SI et de l’écosystème ? Comment mettre en place une logique visant à exploiter et les données pour proposer de nouvelles expériences clients, optimiser les opérations tout en tirant parti des technologies telles que le machine learning, le prédictif, l’intelligence artificielle… La réponse à ces questions passe nécessairement par une phase d’intégration et d’interconnexion des composants du SI. Il s’agit d’une étape indispensable à la mise en place d’une stratégie « data centric ».
Quelle approche d’intégration ?
Les approches centralisées telles que l’ESB ne répondent plus aux exigences des métiers qui adoptent toujours plus de solutions en mode cloud. Répondre à cette nouvelle réalité implique de sortir d’une vision monolithique et de fonctionner avec des composants indépendants, plus petits, qui peuvent être insérés de manière transparente dans l’architecture, supprimés ou mis à jour sans perturber les autres composants. C’est ce que l’on appelle des microservices. Pour adopter cette approche, les entreprises se tournernt de plus en plus vers des plateformes d’intégration hybride afin de concevoir, orchestrer et gouverner ces microservices. Déployées sur site ou en mode cloud (IpaaS), ces plateformes couvrent l’intégralité des problématiques de connectivité et prennent en charge l’intégration API. Pour obtenir davantage d’informations sur les pateformes de gestion des API, nous vous invitons à consulter le guide comparatif dédié à cette thématique.
Comment choisir une plateforme d’intégration moderne ?
Les organisations doivent pouvoir s’appuyer sur une plateforme permettant de gérer tous les patterns d’intégration, quels qu’ils soient (événementiels, intégration d’API, services, messaging, intégration applicative), et dans toutes les cas de figure : entre applications SaaS, du SaaS vers le on premise (« SaaS to ground ») et du on premise vers le SaaS (« Ground to SaaS »).
Une plateforme d’intégration complète permet de :
- Connecter toutes les données dans les systèmes (SaaS, on-premises, IoT, etc.) et ainsi disposer d’une vue cohérente des données métier.
- Accéder à toutes les données, déceler les opportunités et les menaces qu’elles dissimulent, et agir en conséquence. Par exemple exploiter des logiques événementielles ou détecter en temps réel des événements suspicieux ou frauduleux
- Développer visuellement des flux d’intégration entre les applications, des microservices, qui exposeront des APIs, et ce de manière graphique.
- Accélérer les intégrations d’applications et de données à l’aide de palettes prêtes à l’emploi et d’un vaste choix de connecteurs pour les sources de données.
- S’appuyer sur des solutions cloud natives pour l’indusrialisation et l’exploitation des services (Kubernetes, AWS, Azure…)
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Bien débuter son projet d’intégration hybride
Il est essentiel de débuter sa réflexion par un état des lieux des besoins à venir, en considérant les capacités d’intégration actuelles dont dispose l’organisation. Qui sont les équipes en charge des aspects relatifs à l’intégration ? Quels sont les domaines à aborder : intégration applicative, données et processus ? Quel est la nature des terminaux impliqués (appareils sur sites ou mobiles, objets connectés) et quel est le modèle de déploiement souhaité (cloud, local, hybride…) ? Il conviendra également d’évaluer les systèmes sources, la nature des données (structurées ou non structurées), leur qualité, leur volume, la fréquence de leur mise à jour. Toutes ces questions permettront d’estimer les besoins d’intégration à court et moyen terme.
Après avoir passé en revue l’existant, les principaux cas d’usage métier pourront être identifiés : les besoins d’intégration sont-ils motivés par un projet analytique ? Comment sont actuellement synchronisées les données entre les systèmes on-premise et les applications cloud ? En abordant ces sujets, l’éditeur sera en mesure d’évaluer vos besoins.
